L’Alliance Evangélique de la Pentecôte au Tchad (AEPT) et l’Entente des Eglises et Missions Evangéliques au Tchad (EEMET) fêtent le 11 Août 1960 l’année à laquelle le Tchad a accédé à la souveraineté internationale. Ont pris part à cette manifestation qui s’est déroulée ce mercredi 11 Août au ministère des relations extérieures, 25 Eglises issues de l’Alliance et de l’Entente y compris les Chantres Unis international. C’est une occasion pour les chrétiens d’appeler tous les Tchadiens à l’unité. Aussi, implorent-ils le Tout puissant, l’Eternel Dieu, de servir, garder et faire lire sa face sur le Tchad. Pour lancer les manifestations, le Pasteur Souina Potiphar, le secrétaire général de l’EEMET, a exhorté les fidèles à s’unir afin de prier pour le changement radical de ce pays. Car les 50 ans permettent aux Tchadiens de s’interroger sur leur parcours et apporter les correctifs pour le devenir commun de leur pays. A son avis, aux moments des indépendances, le peuple tchadien a conjuré la violence, la haine, la division et l’exclusion comme l’antithèse de l’unité de paix sociale et de la cohabitation pacifique. Et d’ajouter que quelques jours plus tôt, la conception autoritaire et la peur de le perdre ont conduit à des évènements de l’affaiblissement du pouvoir des chefs traditionnels, la suppression du multipartisme politique pendant les évènements de Fort-Lamy de 1963, de Magalmé de 1965 et le Coup d’Etat de 1979. Pour lui, ces évènements sont des causes des divisons interminables entre les Tchadiens Nord-Sud. Le Pasteur Jérôme Altana, président de l’AEPT, a pour sa part, axé essentiellement son intervention sur les droits de l’homme avant de donner le sens de jubilé. D’après sa définition, parler de jubilé c’est parler de droit de l’homme. C’est parler également, d’arrêter la pression sur les pauvres. Il enseigne que les Tchadiens doivent jeter un regard rétrospectif pour voir ce que Dieu a fait et ce qui n’a pas été fait au Tchad afin d’envisager un avenir meilleur pour les 50 années à venir. Il a demandé aux fidèles de tourner le regard vers le ciel pour que l’éternel donne la paix définitive entre les fils du Tchad. Monsieur Jerôme Altana a par ailleurs demandé aux autorités de la République de libérer les pauvres dans la cherté de vie. Il leur conseille de ne pas tenir captifs les pauvres, car eux aussi, sont créés à l’image de notre Seigneur. Une déclaration a été faite au terme des manifestations. n-ah mawa